Le GIS3M collaborera dans le cadre du projet ECOSYSM-EOF, afin d’évaluer l’impact de l’installation de parcs d’éoliennes flottantes sur les populations de cétacés

Le GIS3M est partenaire du projet ECOSYSM-EOF, porté par le Pôle Mer Méditerranée et sélectionné par l’ADEME dans le cadre de l’appel à projets « Energies durables ».

Ce projet qui débutera prochainement se centre autour d’un programme de recherche sur les interactions entre éoliennes flottantes et les écosystèmes marins et avifaunistiques dans le Golfe du Lion. L’un de ses principaux objectifs est de proposer des méthodologies et des outils d’observation de haute fréquence génériques et adaptables sur des éléments de parcs éoliens flottants (ex : réseau de câbles, plateformes en mer). Les données rassemblées dans le cadre du projet permettront notamment d’élaborer de modélisations des impacts écosystémiques de ces parcs, afin de mettre en place de meilleures pratiques.

Pour mettre en oeuvre ce projet, le Pôle Mer Méditerranée s’est entouré d’une vaste série de collaborateurs dans le domaine de la recherche scientifique, de gestionnaires d’aires marines protégées et d’acteurs oeuvrant dans la protection de l’environnement, de spécialistes des énergies renouvelables, ainsi que de partenaires institutionnels et de représentants de la société civile.

Le GIS3M apportera son expertise au niveau de la connaissance scientifique des populations des cétacés en Méditerranée, car l’installation de dispositifs d’éoliennes flottantes dans le Golfe du Lion peut engendrer pour ces espèces des nuisances sonores, augmenter le risque de collision avec les navires d’installation, de maintenance et de démantèlement des installations et modifier l’habitat et la disponibilité en ressources.

L’impact de ces technologies innovantes sur les cétacés est aujourd’hui mal connu. L’évaluation des interactions entre les cétacés et les éoliennes peut se faire grâce à différentes méthodes comme le suivi visuel depuis des plateformes maritimes ou aériennes, l’acoustique passive ou encore la localisation dans l’espace, en 3 dimensions. Ces méthodes peuvent être combinées afin de mieux identifier les espèces et leurs comportements, estimer leur abondance, suivre leurs déplacements et comprendre l’impact de l’installation des éoliennes dans leur quotidien.

Plus d’informations sur le site du Pôle Mer Méditerranée.

 

Lettre d'information

 

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